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LinkedIn aurait compromis la recherche d'emploi de ses utilisateurs

  • publié il y a : 9 ans
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  • tags : LinkedIn - aurait - compromis - recherche - d'emploi - utilisateurs
LinkedIn aurait compromis la recherche d'emploi de ses utilisateurs

Des internautes américains lancent une class action contre le réseau professionnel. A cause de lui, certains postes leur auraient échappé.


Si vous faites partie des 300 millions d'utilisateurs de LinkedIn, il est possible que le réseau professionnel vous ait aidé à trouver un emploi. Mais une récente action en justice a révélé une fonctionnalité du site qui aurait prétendument eu l'effet inverse.

Lors d'un recours collectif intenté en octobre, quatre plaignants ont déclaré que leurs recherches d'emploi avaient été entravées par la "recherche de références" disponible sur LinkedIn, un service disponible pour les membres premium de la plateforme.

La recherche de références fonctionne de la manière suivante : un recruteur ou une entreprise dispose d'une liste de personnes de leur réseau dont le profil LinkedIn indique qu'ils ont collaboré avec un individu que l'entreprise envisage de recruter. Le responsable du recrutement peut ensuite utiliser la fonction de messagerie interne à LinkedIn pour contacter ces personnes et leur demander leurs avis sur le candidat en question. Il adviendrait qu'en théorie cette fonctionnalité pourrait desservir les chercheurs d'emploi, parce qu'elle les destituerait du processus de sélection de leurs références, les mettant ainsi à la merci des critiques d'anciens collègues qui n'auraient pas accepté de parler d'eux en termes positifs au départ.

Un autre cas de figure est également envisageable : l'employeur peut accéder à une liste d'individus dont le passé professionnel manquerait de précision, qui n'auraient pas travaillé en étroite collaboration avec les candidats ou ne seraient pas qualifiés pour débattre des compétences de ces derniers. Par exemple, Susan Adams, journaliste pour Forbes, a effectué un essai sur son profil et la recherche de références lui a fourni une liste de 62 personnes qui avaient travaillé en même temps qu'elle dans la même entreprise. Or, seuls deux ou trois de ces individus la connaissaient suffisamment pour être en mesure d'évaluer avec précision le travail qu'elle y avait accompli.

Outre le fait que cette fonction peut potentiellement nuire aux candidats, quatre utilisateurs de LinkedIn soutiennent que la recherche de références est illégale aux Etats-Unis. Le procès collectif lancé le mois dernier en Californie affirme que la fonction enfreint le Fair Credit Reporting Act, une loi créée en 1970 pour protéger les citoyens d'être injustement privés d'un prêt immobilier, d'un crédit ou d'un emploi en raison de leur passé ou de leur solvabilité. Selon un document publié par la Federal Trade Commission, le FCRA confère aux candidats le droit de savoir quand un poste leur a échappé à cause des recherches que le recruteur aurait effectué sur leur passé et de contester toute information inexacte mentionnée dans le rapport les concernant.

Sweet, l'une des quatre plaignantes, affirme qu'une société d'hôtellerie était prête à l'embaucher suite à sa candidature postée sur LinkedIn. Peu de temps après, elle aurait déclaré à Sweet qu'elle avait changé d'avis. Lorsque celle-ci a voulu savoir pourquoi, la société a répondu que sa décision avait été prise suite à une série de références que Sweet n'avait pas définie elle-même.

Les plaignants assurent que LinkedIn a violé le FCRA en omettant d'avertir les entreprises qu'elles étaient tenues de signaler aux candidats que les informations recueillies grâce à la recherche de références étaient à l'origine de leur échec.

Dans un e-mail adressé à Business Insider, Joe Roualdes, porte-parole de LinkedIn, a certifié que la compagnie projetait de se battre, ajoutant que la recherche de références ne faisait qu'organiser les informations que les utilisateurs avaient d'ores et déjà choisi de rendre publiques. "Une recherche de référence, disponible uniquement pour les détenteurs de comptes premium, permet à un recruteur de repérer les individus de leur réseau qui auraient travaillé dans la même entreprise que les candidats et à la même période, en tant que personne au sujet de laquelle ils désirent en apprendre davantage", a-t-il écrit.

James Davidson, l'un des avocats qui représente les poursuivants, n'a pas souhaité faire de commentaire.





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