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Votre candidature sent-elle le désespoir ?

  • publié il y a : 9 ans
  • vues : 1417  
  • tags : Votre - candidature - sent-elle - désespoir
Votre candidature sent-elle le désespoir ?

La recherche d’emploi n’est pas un période facile, surtout quand elle dure. Ainsi, il arrive que, sans s’en apercevoir, les candidats laissent transparaître découragement, pessimisme et autodénigrement dans leurs candidatures. Une attitude à combattre et vite !


Miser sur la quantité plutôt que la qualité



Les recruteurs peuvent distinguer le désespoir des candidats dans la
façon même de solliciter entreprises et cabinets de recrutement. C’est
ce que note Fabrice Coudray, directeur au sein du cabinet de recrutement
Robert Half France : « Il est contre-productif de vouloir répondre à
toutes les annonces, ce dont un recruteur peut s’apercevoir tout de
suite en voyant plusieurs fois le même CV apparaître pour différentes
offres d’emploi. » S’il est intéressant de se rendre visible, cette
technique peut donner l’image d’une personne qui ne cible pas ses
recherches et pare au plus pressé. « C’est de la précipitation, traduit
Claire Romanet du cabinet Elaee. Il y a un côté "donnez-moi un travail tout de suite, n’importe lequel !" » Pour un recruteur, ce n’est pas rassurant.
Dans le même esprit, il y a ceux qui pensent bien faire en envoyant un
maximum de candidatures en un minimum de temps. « Plutôt que d’envoyer
le même mail à 100 personnes, il faut envoyer 100 mails bien ciblés »,
conseille Fabrice Coudray. Une démarche chronophage mais qui s’avère
bien plus payante que l’emailing impersonnel.

S’en tenir aux faits



Dans l’envoi du CV et de la lettre de motivation, il faut que
transparaissent le moins de sentiments négatifs possible. « C’est
parfois difficile de se faire rembarrer ou d’envoyer des candidatures
sans réponse mais il est interdit de s’en plaindre dans sa
candidature », fait remarquer Alain Jacob, membre de l’association
nationale des DRH. Il dit avoir déjà reçu des lettres de motivation ou
mails d’accompagnement incluant des phrases comme : "Vous n’allez
sûrement pas lire ce courrier mais…" Ou encore : "Cela fait cinq fois
que je vous envoie mon CV, probablement ne l’avez-vous jamais reçu…" « Attention à ne pas faire d’ironie, complète Fabrice Coudray, cela traduit une forme de désespoir teintée de colère. »
Mieux vaut donc s’en tenir aux faits et rien qu’aux faits : ce qui vous
amène à postuler et en quoi vous êtes fait pour le poste à pourvoir.


 


Des échecs ? Et alors !



Autre cas de figure bien connu des recruteurs : l’autodénigrement.
« Certains candidats donnent l’impression de partir battus d’avance,
c’est terrible, constate Michaël Moyal, du cabinet de recrutement Moyal
Partners. Il n’est pas question de mentir, mais il faut savoir jouer le
rôle de narrateur en mettant en avant ses expériences réussies et ses
compétences, pas ses échecs ni ses failles. » Fabrice Coudray
parle du CV comme d’un « outil de marketing personnel pour faire
apparaître une suite logique d’étapes réussies, comme une success story
. » Au lieu de quoi, lui et ses confrère reçoivent trop souvent des candidatures commençant par : "En recherche d’emploi depuis 3 ans…" « C’est lâcher d’emblée une émotion très forte
qu’un recruteur peut légitimement interpréter de manière négative »,
poursuit Fabrice Coudray. Jouer les victimes et s’apitoyer sur son sort
n’a jamais permis à personne d’être embauché. « Dans le monde
professionnel actuel, tout le monde peut subir des désillusions, ce
n’est pas éliminatoire et ça ne justifie en rien une attitude
défaitiste, insiste Michaël Moyal. Un échec peut s’expliquer de façon
conjoncturelle et se retourner de manière positive. Il faut garder la
motivation intacte, qu’on puisse sentir que le candidat a du panache et
qu’il est prêt à relever la tête. »


 


Tonus indispensable



Tout au long du processus de recrutement, un candidat ne doit pas
oublier que chaque détail compte : son profil, son parcours et ses
compétences bien sûr, en bref l’employabilité, mais aussi son attitude
et son comportement, le savoir-être. Claire Romanet l’assure, « beaucoup
de candidats sous-estiment l’expertise des recruteurs dans le décodage
de la parole et du langage corporel. » Pour elle, la phase de
l’entretien téléphonique est primordiale : « la tonalité, le souffle,
les hésitations… Tout est analysé et il est facile de reconnaître une
personne angoissée ou dans l’incertitude. » Son conseil : « Préparer au
mieux les entretiens. Plus ce sera le cas et moins l’adrénaline viendra
interférer dans l’échange. »


Et si vraiment vous vous sentez déprimé après un échec professionnel,
« mieux vaut prendre un temps de repos, estime Fabrice Coudray. C’est
humain de craquer, mais il faut surtout éviter que ça se produise en
entretien car ça peut laisser une impression indélébile. »





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