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Comment injecter du sens dans son travail

  • publié il y a : 9 ans
  • vues : 1479  
  • tags : Comment - injecter - travail
Comment injecter du sens dans son travail

Vous avez un poste. Un contrat de travail. Une fiche de paie. Hélas, en dépit de leur extrême rareté, ces trois choses ne suffisent plus à votre bonheur. Comment donner davantage de substance à votre job ? La réponse de Benjamin Fabre, auteur de la chronique #FYI (for your information).


Description de la situation

Lundi. En consultant vos mails, vous tombez sur le compte-rendu du comité de pilotage que vous avez loupé la semaine dernière (à cause d’une grippe). Vous y découvrez que le comité, pas du tout handicapé par votre absence, a pris au contraire un nombre considérable de décisions.

Mardi. En parcourant un magazine de société, vous tombez sur un article consacré à ces gens qui ont « changé de vie ». Vous y découvrez 3 récits exaltés de reconversions dans le web, le burger et la danse aquatique.

Mercredi. En allumant votre télévision, vous tombez sur un reportage consacré à une ONG basée à Calcutta. Vous y découvrez un ancien camarade de classe, parti faire de l’humanitaire dans les mouroirs de mère Térésa.

Jeudi. En arrivant au bureau, vous tombez sur le journal interne de l’entreprise. Vous y découvrez un éditorial de votre PDG, plaidant pour « plus de transversalité dans les processus, pour répondre à un contexte de désintermédiation et de stratification d’une chaîne de valeur toujours plus verticalement intégrée ».

Vendredi. En fouillant dans vos mails perso, vous tombez sur un e-mail écrit il y a dix ans par... vous. Vous y découvrez un texte lyrique, dans lequel vous exprimiez votre désir d’accomplir plus tard des choses nobles, enthousiasmantes, et pourquoi pas utiles...

Les clés pour s’en sortir

Rangez vos mouchoirs. Car personne n’aura envie de consoler, dans la tempête que l’on connaît, quelqu’un qui a la chance d’avoir un emploi. Mais puisque vous persistez à geindre, voici les 5 questions à vous poser pour lui « donner du sens » :

1 - Mon job m'enrichit-il ? 

Les jobs sont un peu comme les cerveaux : on n’en tire jamais le maximum. Alors, remuez votre derrière pour en extraire toute la pulpe : plus de compétences (réclamez des formations), plus de reconnaissance (réclamez du feedback), plus de relations (copinez avec TOUT LE MONDE) et plus d’aventures (ne me dites pas que quelqu’un d’autre que vous vous impose cette routine lénifiante… si ?).

2 - Mon job me permet-il d'avoir une vie ? 

Si vous finissez à 23 heures tous les soirs, trois explications possibles : 1. Votre poste est mal calibré. Auquel cas, demandez du renfort. 2. Vous ne savez pas travailler. Auquel cas, apprenez à vous servir d’Outlook. 3. Vous êtes workaholic et vous trouvez cette situation très cool, sans compter qu’elle vous donne d’excellentes raisons de fuir le domicile conjugal. Auquel cas tout va bien...

3 - Suis-je à ma place dans mon job ? 

Si la réponse est non, changez-en. Selon Aristote, un Homme vient sur Terre pour occuper une place précise. Prenez la vôtre, bon dieu.

4 - Mon job est-il utile à mon entreprise ? 

La chose est plus difficile à mesurer, sans doute, dans un groupe du CAC que dans une PME. Mais dans les deux cas, un bon indicateur reste le coefficient « Nombre de personnes qui vous téléphonent chaque jour » x « Niveau hiérarchique moyen de ces personnes ». Le résultat est ridicule ? Eh bien sachez que personne, à part vous, ne vous interdit de faire péter le carcan de votre fiche de poste. De proposer de nouvelles idées. De nouveaux projets. A moins que l’inutilité soit une stratégie de carrière ? Elle donne souvent de jolis résultats…

5 - Mon job permet-il de changer le monde ? 

Se poser cette question fait souvent mal au derrière. Evitez de le faire, par exemple, un froid lundi de novembre. Evitez même de le faire tout court... Car peu de gens peuvent se vanter, en réalité, d’avoir réussi à changer le monde. Même Bono n’y arrive pas. Si on pouvait déjà être heureux au boulot…





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