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Les pires phrases de manager

  • publié il y a : 9 ans
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  • tags : pires - phrases - manager
Les pires phrases de manager

En tant que manager, il y a des phrases à ne jamais prononcer, même sans y penser, car elles peuvent avoir des effets terribles sur les équipes. Voici un florilège des pires phrases de manager.


« Si tu étais à ma place, ça se saurait ! »

« Voilà le genre de phrase que l’on cite volontiers lors de nos formations de manager, explique Florence Charles. Comme exemple de ce qu’il ne faut pas faire, évidemment… » La directrice des ressources humaines chez SGS France, reconnaît que ce classique n’a pas encore totalement disparu du management contemporain. « Ce sont des phrases que l'on peut lâcher pour clore un débat parce qu'on est fatigué ou énervé, souligne-t-elle. Or, c’est inutile et contre-productif car le n+1 passe alors pour un "petit chef" incapable d’argumenter. »

« C’est toi qui bosses pour moi et pas l’inverse »                                                                           

Le président d’Efficity, Christophe du Pontavice a lui aussi banni le management « bêtement » vertical chez ses collaborateurs au profit d’un modèle plus participatif. « Même si la hiérarchie existe, le travail est un sport d’équipe où l’on gagne tous ensemble, explique-t-il. Lâcher des phrases péremptoires comme "La différence entre nous, c'est que toi tu bosses pour moi et pas l'inverse" est juste vexatoire. Au contraire, j'estime que je suis moi aussi au service de mes équipes et j’essaie de le rappeler souvent. »

« On n’est pas là pour s’amuser ! »

Sensible aux questions de développement personnel, Christophe du Pontavice cite aussi un autre écueil cher à beaucoup de managers. « Il y a des postures, comme bannir le rire ou la joie dans l’entreprise, qui non seulement ne marchent plus mais qui tuent la motivation. On ne peut plus, par exemple, revendiquer une ambiance austère ou vouloir être craint pour asseoir son autorité. Au contraire, travailler dans la bonne humeur, sans pour autant nier la hiérarchie, est un facteur de productivité… »

« Si je le félicite, il va me demander une augmentation… »

Philippe Bazin est lui aussi intarissable sur le sujet. De son expérience, il a même tiré un livre, Les vrais secrets du leadership. « J’ai entendu récemment l’une des pires phrases qui soient, explique ce consultant du cabinet Krauthammer International. Un manager expliquait comment il s’interdisait de féliciter un collaborateur de peur qu’il demande une augmentation ou qu’il relâche la pression. Il n’avait rien compris ! À défaut de pouvoir donner de l’argent, faire des compliments et dire merci n’a jamais nui à la motivation, bien au contraire ! »

« Fais au mieux »

Heureusement tous les managers ne sont pas cyniques ni calculateurs. Malgré tout, certains prononcent des phrases contre-productives, voire dangereuses, en croyant justement être bienveillants ! « Le problème est souvent que les managers ne savent pas toujours faire, déplore François Delpierre. Même dans un souci de bien faire, ils font mal… » Responsable du pôle prévention des risques professionnels du cabinet de services RH Securex, cet expert invite les managers les plus humains à mesurer la portée de leurs mots. « Parmi les phrases à proscrire, le "tu fais au mieux" ne sert à rien, surtout si le salarié ne va pas très bien. C'est trop responsabilisant et finalement culpabilisant. Le rôle d’un manager est de poser un cadre et de fixer des objectifs réalistes et pertinents. »

 

« Tu sais que je t’aime bien mais… »

Comme le déplore Denis Cohignac, la bienveillance est parfois feinte. « Les salariés ne sont plus dupes de certaines phrases », constate ce coach, directeur de Formatis international. Et de citer un grand classique. « Le manager qui commence une phrase par "Tu sais que je t'aime bien, mais on me dit que…" n’ose pas assumer ce qu’il dit et, en plus, tente une manipulation. Pour ruiner un charisme, il n’y a pas mieux. » À l’inverse, ce coach prône l’assertivité. « Ce n’est pas facile, mais c’est dire les choses en respectant l'autre. »

« Tu sais ce que tu es, toi ? »

Dire les choses, d’accord, mais encore faut-il savoir formuler un reproche. Parmi ses observations, Philippe Bazin déplore la fâcheuse habitude des managers à ranger leurs collaborateurs dans des cases. « J’entends souvent des managers, y compris dans le domaine des ressources humaines, coller des étiquettes aux gens. Au quotidien, c’est terrible car cela n’est pas constructif. Et quand il s’agit de licencier quelqu’un, c’est désastreux pour le collaborateur qui a peut-être des défauts mais qui a le droit de changer aussi. »

« Pour votre solde de tout compte, voyez avec la compta »

Congédier quelqu’un n’est jamais facile. Mais Denis Cohignac observe encore trop souvent le manque de courage de managers face à une mauvaise nouvelle. « La fuite classique consiste à se défausser sur le service des ressources humaines ou la comptabilité alors que le collaborateur, même s’il a failli, mérite au minimum une explication franche, voire des conseils pour la suite… »





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