Alors comme ça, votre dernier emploi ne s'est pas révélé très concluant… Votre patron et vos collègues étaient des idiots finis? Vous avez tout simplement été viré? En tout cas, vous allez maintenant devoir repasser par l'épreuve de l'entretien de recrutement.

Quel est l'obstacle n°1 ?
Vos références? Votre C.V.? Votre précédent patron? Non, votre principal challenge, c'est surtout de travailler votre attitude et votre préparation! Une attitude positive, tête haute, regard tourné vers l'avenir, impressionnera à coup sûr les recruteurs. Un candidat bien préparé, qui s'est renseigné sur l'entreprise pour laquelle il passe un entretien et qui sait précisément ce qu'il peut apporter au poste qu'il convoite, se montre professionnel, mûr, et mérite d'être remarqué. Un candidat qui ne s'est pas préparé donne l'impression d'être désorganisé, d'être un amateur et ne fait que renforcer les craintes que pouvaient déjà susciter de mauvaises références.

1. Ne vous inquiétez pas. L'angoisse est une réaction naturelle, mais tout le monde a eu , un jour ou l'autre, une mauvaise expérience professionnelle. Dites-vous que votre recruteur a peut-être lui aussi été un jour renvoyé d'un poste. Vous angoisser ne fait que diminuer votre énergie et mettre vos batteries à plat. Préparez plutôt les éventuelles questions que le recruteur pourrait vous poser et les objections qu'il ourrait soulever face à votre candidature.

2. Contrebalancez une mauvaise référence avec plusieurs bonnes références.
Si vous pensez que votre ancien patron risque de nuire à votre candidature en vous gratifiant d'une mauvaise réputation, essayez de vous y préparer en téléphonant à d'anciens employeurs qui n'ont que du bien à dire de vous et demandez leur une lettre de recommandation. Plus vous aurez de lettres de recommandation, moins vos mauvaises références auront d'importance. Un bon recruteur saura peser le pour et le contre de vos références bonnes et mauvaises, et le résultat sera en votre faveur.

3. Préparez-vous à répondre aux questions difficiles.
Ces questions font partie de n'importe quel entretien. Mais vous risquez de vous sentir particulièrement vulnérable dans la mesure où vous venez de perdre votre emploi. C'est pourquoi il faut vous préparer à évoquer les raisons qui vous ont conduit à cesser votre collaboration avec votre précédent employeur. Entraînez-vous à répondre à ces questions avec des amis ou des proches ; ils vous diront si vous êtes convaincant ou non. Il n'y a pas de honte à quitter un emploi si on peut en expliquer les raisons et dire concrètement ce que cette expérience nous a appris.

4. Reconnaissez vos succès et votre valeur.
Dites-vous que vous apportez un potentiel et de nombreuses compétences à l'employeur qui vous reçoit en entretien. Pensez à tous les projets que vous avez brillamment menés à terme dans vos précédentes fonctions.
Quelles compétences mettez-vous sur la table? Vous les demande-t-on?
Faites une liste et relisez-la encore et encore. Cela vous entraînera à
paraître sûr de vous et vous aidera pour votre entretien.

5. Ne rejetez pas vos anciens problèmes professionnels sur d'autres personnes.
Votre interlocuteur recherche quelqu'un de responsable. Les recruteurs
n'aiment pas les gens qui s'excusent. Mettez en avant vos réussites
plutôt que les aspects négatifs de vos emplois précédents. Si on vous
demande d'expliquer pourquoi les choses ne se sont pas bien passées,
dites ce que l'expérience vous a enseigné et que cela ne fera que vous
aguerrir pour l'avenir.

6. Continuez à chercher et ne vous découragez pas.
On n'est pas toujours responsable d'un échec à un entretien. Si vous n'obtenez pas le poste, écrivez puis téléphonez au recruteur pour lui demander les raisons pour lesquelles il n'a pas retenu votre candidature. Faites bien savoir que vous ne cherchez pas à le faire changer d'avis mais que vous souhaitez simplement quelques conseils pour votre recherche d'emploi. Retenez les leçons de chaque entretien et
continuez à chercher.