Côte d'IvoireSénégalMaliBurkina FasoTogo

Se Connecter|Pas encore inscrit(e) ? cliquez ici

vous êtes ici : Accueil Conseils Emploi Actu Conseil Comment (bien) réagir à un refus d'...
Conseils Emploi
Espace PUB
Réseaux Sociaux
Actu Groupe RMO
plus d'articles »
Dernières Offres

Actu Conseil

Comment (bien) réagir à un refus d'augmentation

  • publié il y a : 8 ans
  • vues : 3493  
  • tags : Comment - (bien) - réagir - refus - d'augmentation
Comment (bien) réagir à un refus d'augmentation

C’est déjà difficile à demander. Donc d’autant plus à encaisser, quand votre manager vous refuse cette fameuse augmentation. C’est pourquoi nos experts vous recommandent d’anticiper le coup d’après…


Demander pourquoi

Il faudrait s’y attendre. « Cette question m'inspire spontanément une comparaison avec le judo, sourit Laetitia Quatrevaux, regional manager au sein du cabinet Hays. L’idée est de savoir tomber pour ne pas se faire mal. Et de penser au coup d’après, sans violence ! » Autrement dit, rien de pire qu’une réaction épidermique. « Un scénario courant est d’être vexé et de s’emporter. Or, on ne peut pas décréter que l'on mérite une augmentation. Il faut la demander en se basant autant que possible sur des arguments factuels et des résultats chiffrés. Et si elle est refusée, il ne faut surtout pas rompre le dialogue mais plutôt demander sereinement une explication à son interlocuteur pour pouvoir rebondir le mieux possible, voire pouvoir obtenir ce que l’on veut plus tard. »

 

Prendre un autre rendez-vous

« C’est simple : soit votre interlocuteur ne peut pas, soit il ne veut pas », résume Noémie Cicurel, directrice chez Robert Half. Pour cette consultante, ces deux alternatives appellent des réactions différentes. « S’il ne peut pas parce que les enveloppes ont déjà été distribuées par exemple, on peut prendre rendez-vous pour l'année suivante et surtout déjà se positionner. C’est l’occasion de fixer ensemble des objectifs clairs et atteignables pour décrocher cette augmentation l’année suivante en cas de réussite. Et en tout cas, la demande est déjà actée. »

 

Demander autre chose

Mais rien n’empêche de formuler immédiatement une autre demande. « On peut encore proposer des alternatives à une hausse de salaire, poursuit  Noémie Cicurel. Souvent, et surtout en ce moment, un employeur ne peut pas accorder d’augmentation à cause d’un gel de la masse salariale. Dans ce cas, le salarié peut reformuler sa demande et suggérer l’octroi d’un bonus, une ou deux fois par an, sur atteinte d’objectifs. » Mais il peut aussi réfléchir, en amont, à d’autres avantages susceptibles d’adoucir sa déception sans grever le budget de l’entreprise. « On peut, sans demander d’argent, suggérer un avantage en nature comme un téléphone, un ordinateur portable ou une carte essence.Ou encore la possibilité de travailler de chez soi, voire carrément de passer en 4/5e payés à la même rémunération. » Manager executif senior au cabinet Michael Page, Anne-Sophie Luçon invite elle aussi les salariés à être créatifs. « À défaut d’être augmenté, l’idée est de se demander ce qui peut faciliter sa vie professionnelle. Cela peut être aussi une flexibilité et un équilibre vie personnelle et professionnelle. Ou, parmi les autres leviers intéressants, on peut demander des moyens humains dans son équipe, comme la possibilité de prendre un stagiaire. »

 

Se mettre à niveau

Même si un employeur ne peut pas l’augmenter, la nature de sa réaction - et sa bonne volonté à atténuer sa déception - seront des indices intéressants de son intérêt pour le salarié. « Cependant, en cas de refus, le salarié doit aussi se préparer à la possibilité que, peut-être, il n’avait pas mérité cette augmentation », poursuit Anne-Sophie Luçon. Mais même si cette réponse est dure à entendre - et parfois difficile à formuler pour un manager - le salarié ne quittera pas forcément l’entretien les mains vides. « Le salarié doit être capable de se remettre en cause. Ensuite, c’est l’occasion de demander une formation, pour pallier une éventuelle insuffisance, et qui sera toujours payante par la suite. »

 

Et si on ne veut vraiment rien vous donner…

Un salarié peut se contenter d’un refus si son manager ne peut rien lui donner… mais sait y mettre les formes. Mais on peut se retrouver face à un manager fermé et injuste. « Si l'entreprise se porte bien et que l’on estime avoir fourni des efforts importants, atteint les objectifs fixés et que l’on n’est pas reconnu à sa juste valeur, c'est peut-être aussi le signe qu'il faut passer à autre chose », reconnaît Laetitia Quatrevaux. Mais là aussi, le salarié a intérêt à ne pas s’énerver. « Inutile de faire du chantage à la démission car cela ne marche pas du tout. En revanche, un salarié peut conclure d’une formule sobre du genre « Merci, je prends note de votre décision » et se mettre en veille d’un autre poste. Discrètement.





A voir egalement



Commentaires