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Dire, ou ne pas dire, à son chef que l'on cherche un job ailleurs ?

  • publié il y a : 8 ans
  • vues : 5970  
  • tags : Poser quelques jalons lors de l’entretien professionnel A priori - le salarié n’a pas grand-chose à
Dire, ou ne pas dire, à son chef que l'on cherche un job ailleurs ?

Envie de changer de poste ? Votre boss serait peut-être content de vous voir partir, mais peut-être pas trop. Il pourrait vous bouder ou au contraire vous aider…


Ne rien dire car il pourrait mal le prendre

Pas facile à dire. Mais en même temps, est-ce bien nécessaire ? « Le plus souvent, je déconseille aux candidats que je vois de s’épancher sur leur recherche d’emploi », reconnaît Jean-Yves Arrivé, auteur du guide Les 50 règles d'or de l'entretien d’embauche. Selon ce coach, la recherche d’emploi obéit à certains rituels en France. « C’est une position intenable. Votre employeur peut mal le prendre, vous considérer comme suspect et vous rendre la vie difficile. Et même s’il le prend bien, il risque de vous considérer comme partant, de vous écarter de certaines décisions. Voire de vous priver d’une éventuelle promotion pour privilégier un autre collaborateur plus impliqué. » Pourquoi prendre ce risque alors même que vous n’avez encore rien trouvé ailleurs ? Sans compter le risque si vous ne trouvez pas tout de suite.

Poser quelques jalons lors de l’entretien professionnel

A priori, le salarié n’a pas grand-chose à y gagner. Mais rien ne l’empêche de poser quelques jalons. « L'entretien professionnel, aujourd'hui devenu obligatoire dans les entreprises, est utile à cet égard », souligne Nathalie Olivier, consultante chez RH Conseil PME. Concrètement il est désormais obligatoire de prévoir un entretien avec chaque salarié, au moins une fois tous les deux ans, pour parler de son évolution professionnelle. Et cet entretien professionnel doit être séparé de l’entretien annuel l’évaluation. « Le premier doit donc avoir lieu avant mai 2016. Suite à la réforme de la formation professionnelle, il devra être renouvelé tous les deux ans avec un bilan et une obligation d'accompagnement de l'évolution professionnelle. » Pour l’auteure du Guide du Super Candidat, le maître-mot devient le projet. « L'entreprise doit voir comment elle peut accompagner son salarié dans son évolution. » Quitte à en tirer implicitement les conséquences si le collaborateur n’a plus de perspectives.

 

Lui dire carrément…  s’il veut vous voir partir

« On peut aussi préparer son départ sans se fâcher », assure Stéphane Thibault. Le fondateur du réseau  votre-drh.com rappelle qu’il y a aussi des cas où votre boss sera content de vous voir partir. Lassitude, manque de perspectives ou incompatibilité d’humeur ? « On peut évoquer son départ en bonne intelligence dans une entreprise où l’employeur n’est plus trop content d’un salarié ou sent qu’il n’est plus très épanoui dans ce qu’il fait. » Si les symptômes persistent, ce consultant en ressources humaines recommande eux entreprises - ainsi qu’aux salariés - de ne pas attendre le clash ou la faute. « Certaines entreprises peuvent ainsi aider leurs collaborateurs à bouger, soit en réfléchissant avec eux à leur future employabilité et en recommandant une formation par exemple, soit en finançant un outplacement. C’est une procédure gagnant-gagnant qui évite de voir une situation se détériorer. » Et cette option permet même, en prime, d’obtenir une chaude recommandation de son patron. Pour maintenant ou plus tard…

 

S’il l’apprend par hasard, préparer une parade

Mais il y a un autre scénario plus probable. « Si le salarié cherche discrètement ailleurs, il court le risque que cela se sache », observe Jean-Yves Arrivé. Malgré la discrétion de ses interlocuteurs, plusieurs indices peuvent trahir le salarié comme des absences répétées à l’heure du déjeuner, un profil LinkedIn ou Viadeo réactualisé en profondeur, voire de simples bruits de couloir.« Ce n’est pas illégal de chercher ailleurs tant que l’on ne révèle aucun secret. Néanmoins, il faut savoir quoi dire si on est sondé sur le sujet. » Dans ce cas, rien n’empêche de dire que l’on a été chassé ou sollicité par son réseau et que l’on s’est juste déplacé "pour voir". « C’est valorisant et cela permet d’observer la réaction de son boss… »

 

Et s’il cherche à vous retenir…

Si votre recherche se concrétise, comment réagira-t-il ? « On s'aperçoit que beaucoup plus de candidats en poste qu’on ne l’imagine sont en veille », commente Mickaël Cabrol. Le fondateur du cabinet de recrutement EasyRecrue parle d’expérience : il reconnaît humblement que l’un de ses collaborateurs a récemment été chassé justement sans qu’il s’en aperçoive. « Un salarié nous a appris qu’il avait reçu une proposition qu'il allait accepter. Nous n’avions rien vu venir. » Ce manager soulagé a toutefois réussi à le retenir. « Par chance, on y est parvenu en discutant avec lui. Cela a été une leçon pour nous. C’est à l'employeur d’être plus attentif et de faire le job pour garder ses salariés épanouis. » Et les décourager d’aller voir ailleurs…





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