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Les 4 entretiens d’embauche les plus courants

  • publié il y a : 8 ans
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  • tags : entretiens - d’embauche - courants
Les 4 entretiens d’embauche les plus courants

Chronologique, déstabilisant, empathique ou sans CV. En fonction du poste à pourvoir, vous ne serez sans doute pas soumis au même type d’entretien d’embauche. Nos conseils pour vous préparer à chaque situation.


L’entretien chronologique : veillez à la cohérence de votre parcours

C’est l’entretien d’embauche le plus utilisé par les recruteurs. Le principe est simple : vous partez de vos formations, relatez vos expériences les plus significatives vis-à-vis du poste, de la plus ancienne, jusqu’à la plus récente, pour arriver à votre situation actuelle. « Je demande au candidat de se présenter via une question ouverte. À lui de me montrer la logique et la cohérence de son parcours et les compétences acquises », explique Stéphane Thiriez, manager senior au sein du cabinet Attitudes.

Si vous avez effectué des changements de direction, comme le passage d’un grand groupe à une PME, ou un changement de fonction, expliquez-vous. « Quelle que soit la raison, expliquez également pourquoi vous quittez votre job actuel. Se taire pourrait rendre le recruteur suspicieux », précise Magali Erb, directrice du développement du cabinet Randstad search and sélection.

Mais attention à ne pas faire de monologue. En demandant, par exemple, au recruteur de préciser certaines de ses questions, ou en posant à votre tour, des questions sur l’entreprise. « Le recruteur doit parler 20 % du temps. Par exemple, en posant des questions ou en reprécisant certaines données sur le poste. C’est au candidat de dérouler son parcours en gardant bien à l’esprit le poste en vue. À lui de trouver des passerelles entre son parcours et le poste proposé », précise Magali Erb.

L’entretien sans CV : sachez vendre vos compétences et votre expérience

Deux cas de figure possibles : soit le recruteur n’a jamais vu votre CV, soit il le tient à l’envers sur la table. Cette technique est censée concentrer l’attention du recruteur sur la personnalité du candidat. « Soyez donc exhaustif et le plus précis possible sur vos compétences et vos expériences, car le recruteur n’a pas de document pour vous relancer », insiste Magali Erb. « Dans ce type d’exercice, j’attends que le candidat  insiste davantage sur les savoir-faire et savoir-être qu’il maîtrise pour le poste visé », ajoute Stéphane Thiriez.

L’entretien déstabilisant : prouvez que vous maîtrisez votre stress

On rencontre ce type d’épreuve notamment pour les postes de commerciaux ou encore de managers à fortes responsabilités. Objectif : tester leur résistance au stress. Souvent, l’entretien se déroule avec deux recruteurs, l’un endossant le rôle de "gentil", l’autre celui du "méchant". Vous serez, par exemple, soumis à une mise en situation extrême. Ou vous croulerez sous le feu de questions : « parlez-moi d’un échec, d’un conflit avec un collaborateur, un manager… ; Comment analysez-vous ce conflit ? ; Ah donc vous ne supportez pas les ordres… ». Autant de phrases enchaînées sans même vous laissez le temps de répondre (ou à peine).

« Le ton est plus agressif, le rythme plus soutenu et la teneur des questions est plus brute », détaille Magali Erb. Vous serez alors jugé sur votre réaction à chaud tant sur le fond que sur la forme. Le regard qui part dans tous les sens, le recul sur sa chaise, des mots qui peinent à sortir… sont autant de signaux d’alerte pour le recruteur. « Le candidat doit toujours montrer comment telle ou telle situation stressante lui a permis de grandir », commente-t-elle. Et en fournir la preuve vivante lors de cet exercice.

L’entretien empathique : sachez rester pro

C’est l’opposé de l’entretien déstabilisant. « Là, c’est un peu "Bas les masques" de Mireille Dumas. Le recruteur fait tout pour mettre le candidat hyper à l’aise. Les questions sont moins brutes et plus ouvertes. On n’induit pas une réponse. Il a le temps de s’exprimer sans être coupé », illustre Magali Erb. Il s’agit de créer un climat de confiance afin d’extraire le meilleur du candidat en l’aidant à se livrer. « Attention, l’objectif reste le même : vous évaluer. Il faut donc être le plus transparent possible, sans aller vers le copinage ou la familiarité », prévient Stéphane Thiriet.





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