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La bonne stratégie pour grimper dans la hiérarchie

  • publié il y a : 8 ans
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  • tags : bonne - stratégie - grimper - hiérarchie
La bonne stratégie pour grimper dans la hiérarchie

Discret mais ambitieux, vous êtes déjà aux commandes d'un service? C'est le tremplin idéal pour devenir numéro 2. Voici comment transformer l'essai.


«On ne décide pas de devenir numéro 2, on est choisi par un numéro 1», témoigne Sacha Gajcanin, qui a occupé cette fonction deux ans dans une société de 800 salariés. Accéder à ce poste relève de l'art difficile de marier les contraires. Comment se rapprocher du pouvoir sans avoir l'air de vouloir le prendre? Se bâtir un réseau d'influence, acquérir une dimension de leader... sans donner l'impression de viser la place de numéro 1? «Vous devez montrer que vous avez de l'ambition pour l'entreprise et non pour vous-même, répond Valérie Rocoplan, directrice du cabinet Talentis. Si non, le numéro 1 risque de se demander pour qui vous roulez.» Il faut user de subtilité et d'humilité, savoir se faire remarquer sans jamais se mettre en avant. Le secret? Y aller étape par étape.

Ne vous trompez pas de cible

Le numéro 2 n'a pas toujours d'existence officielle dans l'organigramme. Il peut être directeur général adjoint, secrétaire général, dircab, dircom... ou encore conseiller spécial. Il arrive même que ce titre ronflant soit juste honorifique, le véritable numéro 2 occupant une fonction plus discrète dans l'entourage du numéro 1. Autre phénomène actuel, les numéros 2 ont tendance à se multiplier: «Les présidents s'entourent d'équipes de direction de plus en plus large, confirme Valérie Rocoplan. Le management efface les hiérarchies formelles, mais pas les personnalités ni les fonctions.» Autrement dit, ne vous trompez pas de cible: vous cherchez à vous rapprocher d'un individu, le numéro 1, et non à conquérir un poste.

Êtes-vous expert ou haut potentiel ?

La stratégie à déployer pour accéder au cénacle ne sera pas la même selon votre parcours. Si vous avez une longue expérience dans l'entreprise, votre jeu consistera à en tirer parti pour vous imposer comme la cheville ouvrière de l'organisation. Si vous avez le pedigree d'un haut potentiel, il faudra avant tout démontrer vos capacités d'évolution... tout en rassurant votre futur numéro 1 sur vos intentions.

Apprenez à vous faire remarqueer

Première étape, faire parler de vous. Vous avez créé une filiale en Chine ou développé un nouveau marché? Vous avez sans doute déjà été repéré par le boss. Alors, effacez-vous devant le succès de votre équipe: vous êtes au-dessus de ça et il existe d'autres façons de gagner l'oreille d'un patron. «En arrivant à la direction financière, j'ai commencé par m'occuper des dossiers dont personne ne voulait, comme la mise en place d'un progiciel de gestion, raconte Sacha Gajcanin. Il faut saisir les opportunités de s'imposer comme un interlocuteur clé. Je suis ainsi devenu le conseiller privilégié du président sur des questions qui concernaient toute l'entreprise.»

Adoptez la logique du don

Ne vous contentez pas d'être le meilleur dans votre service, sortez de votre périmètre. Allez voir vos collègues, échangez des infos... Et voyez si vous ne pouvez pas rendre un petit service, élargissant ainsi, au passage, votre domaine d'intervention. «Pour accroître son influence, il faut s'engager au-delà de ses responsabilités, confirme Benjamin Pavageau, coach et chercheur à l'Ircom. Inspirez-vous d'Emmanuel Faber: alors qu'il était vice-président de la zone Asie-Pacifique chez Danone, il a mis en place des micro crédits afin de produire des yaourts au Bangladesh.» [NDLR: Emmanuel Faber est devenu ensuite numéro 2 du groupe, puis numéro 1 en octobre dernier].

Séduisez votre numéro 1

Votre patron vous demande de rester après une réunion pour discuter un point technique sur ce dossier délicat que vous avez porté de bout en bout? Profitez de cette intimité pour le séduire. Brillez là où il est mauvais, soyez humble là où il excelle. Et calez votre style sur le sien, en jouant la complémentarité. Il est visionnaire? Rappelez-lui les chiffres. Il est analytique? Apportez-lui le souffle qui manque à ses prévisions. «Devenir numéro 2, c'est aussi acquérir de la hauteur de vue, observe Olivier Pelleau, associé du cabinet de coaching turningpoint. Projetez-vous à dix ans pour devenir un interlocuteur stimulant pour votre numéro 1.»

Saisissez les opportunités

Il est rare qu'une nomination de numéro 2 intervienne par temps calme. «Souvent, il s'agit de résoudre une tension dans l'entreprise. Le numéro 1 a besoin d'un relais pour calmer le jeu ou se consacrer à autre chose», ajoute Olivier Pelleau. Ainsi, c'est à l'occasion d'un rachat que ce quadragénaire est devenu DGA d'une business unit de 4 000 personnes: loin d'être le meilleur dans son département, il bénéficiait d'une aura de rassembleur et d'organisateur, précieuse pour le DG venu de l'extérieur.

Réussissez votre période d'essai

Vous voici dans la place. Vous avez six mois pour réussir. Ne vous jetez pas sur les dossiers difficiles. Laissez ça pour plus tard: commencez par rassurer votre numéro 1 et vos nouveaux collaborateurs en engrangeant des victoires faciles. Une fois vos jalons posés, le plus dur reste à faire: durer. Un vrai tandem prend des années à se construire. Mais il se renforcera au fur et à mesure des épreuves que vous surmonterez avec votre numéro 1.

Et pourquoi pas se former ?

Pour passer de manager d'une équipe à numéro 2 d'une business unit ou d'une société, l'idéal est peut-être de suivre un Executive MBA. Certaines entreprises, comme le cabinet d'audit Mazars, disposent même de cursus en interne pour former leurs futurs numéros 2.





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