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À qui demander une lettre de recommandation ?

  • publié il y a : 8 ans
  • vues : 2438  
  • tags : demander - lettre - recommandation
À qui demander une lettre de recommandation ?

En plus des références, vous pouvez valoriser votre candidature en demandant une, ou plusieurs, lettres de recommandation. Découvrez qui vous pouvez solliciter et quelles lettres leur demander.


À votre big boss : une lettre personnelle et spontanée  

Si vous démissionnez, n’hésitez pas à solliciter une lettre de recommandation au big boss. « Si c’est le patron d'une grande entreprise, c’est toujours bon à prendre », convient Jean-Paul Vermès, co-auteur du guide Le CV, la lettre et l'entretien. Cependant, c’est mieux si vous en avez été relativement proche, car « on attend une dimension un peu humaine dans une lettre de recommandation », ajoute le consultant. Si le grand patron est capable de fournir un éclairage chaleureux et juste, il est l’auteur idéal d’une lettre de recommandation : à la fois haut placé dans la hiérarchie et capable de donner un avis proche de vous.

En revanche, pas question de demander une lettre de recommandation à un patron qui vous licencie, pour faute grave ou autre (restructuration, licenciement économiques, etc.). L’auteur de ce courrier risque de ne pas paraître crédible…

Sur la forme, on attendra plutôt une lettre signée, d’une page environ. Et sur le fond, la missive doit paraître personnelle et spontanée. « C’est une lettre qui doit être motivée, et destinée à susciter la confiance de l’interlocuteur », précise Jean-Paul Vermès.

Le manager à qui on remet sa dem' : une lettre pour plus tard

Votre manager de proximité est, sans conteste, bien placé pour parler de vous. Lui demander une lettre de recommandation est donc tout indiqué, si votre départ se passe bien. Mais pas tout de suite. « L’usage veut qu’on ne demande pas de recommandation pour le poste d’après mais pour plus tard… », précise Stéphane Thibault, président du réseau Votre-drh.com. Vous pouvez donc demander à votre manager « s’il serait d’accord, à l’avenir, sur le principe, recommande Stéphane Thibaut. Si on reste en contact, on peut aussi demander une recommandation bien après son départ. »

Sur la forme, c’est une lettre, signée, d’une page environ, mais qui peut être rédigée à l’ordinateur. « Elle doit permettre de consolider son dossier plus tard. Sur le fond, elle doit confirmer les compétences que vous évoquez, que vous avez apporté une plus-value et que, effectivement, vous êtes parti en bons termes. »

L’ancien collègue ou le client : un petit mot sur les réseaux sociaux

Enfin, nos consultants rappellent qu’il faut aussi vivre avec son temps. Cyril Bladier, fondateur de l’agence Business on line, invite à ne pas négliger la recommandation 2.0. « Les recommandations ont longtemps été essentielles sur LinkedIn, se souvient l’auteur du guide La Boîte à outils des réseaux sociaux. Aujourd'hui, il n'est plus nécessaire d'avoir des recommandations pour avoir un profil complet. En revanche, les termes utilisés dans les recommandations qui nous sont faites sont pris en compte par LinkedIn. » Il est donc possible de solliciter un collègue ou un client.

Si la forme change, les règles de fond sont les mêmes que pour les recommandations par lettres classiques. « Au-delà du signataire, la recommandation doit être précise, factuelle, personnalisée, contextualisée. Attention : « Les recommandations génériques, interchangeables, envoyées pour rendre service n'ont pas beaucoup de valeur », prévient Cyril Bladier.





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